Le diagnostic pyrotechnique

L’étendue du risque pyrotechnique en France est imputable à plusieurs événements :

– Les éléments liés aux combats des derniers grands conflits :

  • La guerre franco prussienne de 1870 (1.000.000 d’obus utilisés dont plus de la moitié en région parisienne)
  • Les conflits de la première guerre mondiale (1.455.000.000 obus tirés le long des 700 km de la ligne de front soit environ 15 millions de tonnes de métaux et d’explosifs. 10 à 30% d’entre eux n’auraient pas fonctionné. 2 à 3% de ces munitions sont chimiques)
  • Les conflits de la seconde guerre mondiale (22% des bombes larguées durant la seconde guerre mondiale l’ont été sur la France soit environ 600 000 tonnes et environ 10% n’auraient pas fonctionné. Auxquels s’ajoutent plusieurs millions d’obus de juin 44 à janvier 45)

– Les éléments liés aux opérations de destruction des munitions après la seconde guerre mondiale.

​- Les éléments liés à l’exploitation d’outils industriels de production de munitions et/ou d’explosifs.

​- Les éléments liés à la pollution pyrotechnique des champs de tir du Ministère des Armées.

Le diagnostic de la pollution pyrotechnique vise à rechercher l’ensemble des anomalies présentes dans le sous-sol et susceptibles de s’apparenter à des engins pyrotechniques non-explosés (UXO) ou restes explosifs de guerre (REG).

Dans un lieu où le risque de pollution pyrotechnique est avéré, le diagnostic pyrotechnique par méthodes géophysiques représente la première étape NON INTRUSIVE à mener.

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